Actualité

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Une réunion virtuelle de haut niveau entre Denis L. BOHOUSSOU Directeur Général de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) et le CEO de l’International Trademark Association (INTA) Etienne Sanz de ACEDO, s’est tenue le mercredi 29 septembre 2021.

Cette première rencontre entre les deux personnalités a permis de passer en revue les questions d’actualités des deux organisations, l’impact de la crise du Covid-19 et les moyens de résiliences mis en place, mais surtout les relations de coopération qui lient les deux partenaires et leur développement dans un proche avenir.

Ainsi, le plan de travail OAPI-INTA 2022-2023 fera une place de choix à la divulgation du code de Propriété Intellectuelle de l’OAPI (accord de Bangui révisé annoté et commenté), à l’accompagnement de l’OAPI pour la promotion de son système auprès de ses adhérents, et à l’accès de l’OAPI aux publications électroniques de l’INTA.

En rappel, l’INTA est une association mondiale de défense des droits des propriétaires et des professionnels des marques, située aux Etats-Unis d’Amérique. Elle organise tous les ans, une assemblée annuelle avec la participation de milliers d’office de propriété industrielle, d’entreprises, de cabinets et autres professionnels. L’OAPI comme par le passé, prendra part à la 143ème édition de cette assemblée prévue en novembre 2021.

Le Directeur général de l’OAPI, Monsieur Denis L. BOHOUSSOU a reçu en audience ce mardi 28 septembre 2021, une délégation de trois experts de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) de France, dans le cadre de l’élaboration de l’audit opérationnel de l’OAPI.

Cette mission effectuée à la demande du Directeur General de l’OAPI, conformément aux dispositions règlementaires, rentre dans le cadre de la coopération entre les deux institutions et s’inscrit dans l’appui technique que l’INPI a toujours apporté à l’OAPI, en matière d’audit opérationnel.

Au cours de l’audience, Monsieur BOHOUSSOU a souligné l’intérêt de l’OAPI pour cet audit, compte tenu des mutations juridiques et organisationnelles qu’elle connait, dans un contexte marqué par des enjeux géostratégiques, économiques et sanitaires nouveaux dans le continent et dans les Etats membres de l’OAPI.

Il a également indiqué aux Experts de l’INPI que l’OAPI est ouverte à toute contribution qui pourrait conduire à une amélioration de ses services et contribuer à la rendre plus performante, afin de répondre encore mieux aux attentes des usagers.

La mission qui débute ce jour, se poursuivra jusqu’au 1er octobre 2021 et fera le tour des structures opérationnelles de l’OAPI, et de certaines entités qui collaborent avec elle, notamment les Structures Nationales de Liaison et les mandataires.

 

 

L’atelier régional sur la problématique des médicaments de qualité inférieure, contrefaisants et falsifiés en Afrique organisé conjointement par l’OAPI et le projet AFRIPI s’est ouvert ce lundi 27 septembre 2021 à Yaoundé.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le Dr Solange KOUAKAP, Inspectrice Générale des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires au Ministère de la Santé Publique du Cameroun, représentant le Ministre.
Etaient également présents, Messieurs Denis BOHOUSSOU, Directeur général de l’OAPI, Philippe Van Damne, Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne à Yaoundé, ainsi que Dennis Peter SCHEIRS et Gregor SCHNEIDER respectivement chef de projet et chef de projet adjoint de l’AFRIPI. Le Secrétaire Général du Ministère des Mines de l’Industrie et du Développement Technologique du Cameroun faisait également partie des personnalités présentes à cette cérémonie.

Dans son allocution de bienvenue, Monsieur BOHOUSSOU a dressé le bilan de cette problématique au cours des deux dernières décennies, relevant les conséquences désastreuses aussi bien en Afrique que dans le monde. « le commerce des faux médicaments est responsable des morts partout dans le monde ….il peut être qualifié de trafic de propriété intellectuelle. Mais face aux attentes légitimes des populations nous ne devons pas baisser les bras. » a-t-il souligné.

Dans la même lancée l’Ambassadeur de l’Union Européenne et Gregor SHEINDER du projet AFRIPI ont tour à tour fait le parallèle avec la crise sanitaire de la Covid 19, les difficultés rencontrées par les réseaux formels de ravitaillement en médicaments ayant donné l’occasion aux trafiquants d’introduire des médicaments contrefaisants.

L’Inspectrice Générale du Ministère de la Santé Publique du Cameroun a, en délivrant son discours d’ouverture, décrié ce commerce illicite tout en réitérant l’engagement irréversible de l’état camerounais à poursuivre aux cotés des autres pays africains la lutte contre la criminalité internationale en général et celle portant atteinte à la propriété intellectuelle en particulier. « Ce fléau gagne de jour en jour du terrain à cause de la faiblesse de la régulation des secteurs d’activités dont celui pharmaceutique dans certains de nos pays… seule une action internationale concertée peut enrayer ce fléau, véritable menace pour un développement économique sain. »

La leçon inaugurale donnée à la fin de la cérémonie d’ouverture par Madame NGONO MBALA Rose, docteur en pharmacologie, a donné le ton de la suite des travaux, en présentant des données socioéconomiques chiffrées sur le sujet autour duquel les participants plancheront pendant trois jours.

Cette importante rencontre connait la participation d’Experts Africains de tous bords, venant des domaines tels que les douanes, la police judiciaire, l’industrie pharmaceutique, les universitaires, les professionnels de la Propriété intellectuelle et les administrations publiques. L’occasion idoine de poser les jalons d’une meilleure synergie d’actions de lutte contre le trafic des faux médicaments.

 

 

 

 

 

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